Traduit par Spyro

Et maintenant c’est l’heure du grand Sebring ! Depuis que nous avons repris le développement de rFactor 2, notre but a été très clair : prendre un simulateur déjà incroyable comme base et mettre la barre encore plus haut, créer d’excitant nouveau contenu que vous voulez et vous donnez la chance d’expérimenter un simulateur de niveau professionnel – chez vous !

Donc cette sortie de circuit est plus que juste un « nouveau circuit ». C’est une étape pour notre équipe dans ce que nous avons décidé de faire. Le niveau de fidélité et le ressenti de la route sont au-dessus et au-delà de tout ce qui existe et nous sommes plus que sûr que vous serez d’accord. Bien sûr nous sommes tout excités de dire que ce circuit a été créé en utilisant un scan laser extrêmement détaillé – mais ce n’est pas sur le scan lui-même, il s’agit de la manière dont nous avons utilisé et converti ces données en informations détaillées utilisables qui reviennent dans le force feedback de votre volant, quelque chose qui n’a encore jamais été fait à ce niveau-là dans rFactor 2. Nous sentons que nous avons atteint nos objectifs de hauts niveaux de fidélité de la piste grâce à quelque innovations et, bien sûr, à des tests rigoureux.

Le résultat final est… le « FFB ne ment pas » – vous allez sentir chaque creux dans la chaussée et chaque ondulation dans ses moindres détails. Dans les lignes droites et tandis que vous plongerez dans chaque virage, ces minuscules nuances sur la surface du circuit vous donneront un contrôle précis et une mémoire du muscle qu’un vrai pilote aurait sur le circuit. Nos équipes de développement et de test sont toutes devenues addicts, effectuant des relais sans fin et essayant d’obtenir cet insaisissable dixième ou même centième de seconde !

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Sur le côté visuel et graphique, nous sommes tout aussi excités et continuons d’aller plus loin. Nous avons porté une attention particulière à ces détails qui ajoutent à l’immersion globale. La surface de la route elle-même est précisément modélisée sur la surface réelle, avec chaque creux, réparé et re-réparé. Toutes ces nuances et ces variations de couleur ainsi que l’usure générale, caractéristiques d’années de courses, aident à véritablement transmettre cette atmosphère. Et avec un niveau de détail ultra élevé d’objets dans l’environnement au bord du circuit, des spectateurs aux campeurs aux véhicules, il y a une véritable sensation qui se dégage depuis n’importe quelle caméra, ce qui fait que regarder un événement en ligne est bien plus palpitant. Bien sûr, comme toujours, nous avons gardé en tête l’évolutivité pour la performance.

Ainsi aujourd’hui nous sortons Sebring. Le tracé principal est disponible en deux versions. Un qui est le tracé de la course de 12 heures, avec des champs bondés et beaucoup de spectateurs, et un autre qui donne plus une sensation de « journée circuit ». En plus de ça nous avons aussi inclus deux tracés plus courts : Ecole et Johnson Club. Ces tracés conviennent très bien pour un plus petit nombre de voitures et celles un peu plus lentes.

Sebring est entièrement laser scanné, grâce à un équipement professionnel de numérisation laser de haute densité et de haute précision. Nous avons scanné le circuit juste quelques semaines avant l’édition 2018 des « 12 heures de Sebring ». Nous avons ensuite traité, filtré et optimisé toutes les données pour produire un flux propre de points pour la simulation. Nous avons utilisé ces données pour décrire et modéliser tout de la ligne centrale à la première barrière, donc même si vous mettez vos roues dans l’herbe, vous aurez toujours une simulation complète du sol, à travers la physique / FFB et les graphiques.

 

Histoire

Le circuit de Sebring est construit sur le site de l’aéroport militaire Hendricks, une base américaine d’entrainement pour les forces armées aériennes pour les pilotes de Boeing B 17 Flying Fortress en opération de 1941 à 1946. Sebring bien connu en tant que circuit de course a un historique long et diversifié, qui date de 1950.

Le cerveau d’Alec Ulmann, un entrepreneur russe, avait une vision unique de l’ancien aérodrome. En tant qu’expert du sport automobile, il a vu dans cet aérodrome et ses routes d’accès combinés en un seul « circuit », un vrai potentiel. C’est une des raisons pourquoi même aujourd’hui Sebring reste une piste très appréciée. Bien que manquant de réel dénivelé, la combinaison de ces surfaces qui alterne durant un tour – une partie route, une partie piste d’aérodrome – devient un défi unique et un ensemble varié de virages avec un flux rythmé et énigmatique. Pour faire court, il est difficile d’expliquer pourquoi il est amusant d’y piloter, mais cela l’est. Sebring est une piste avec beaucoup d’espace pour la course et pourtant nous ne la sentons pas gâchée avec des kilomètres d’échappatoires.

Et aujourd’hui, des dizaines d’années après, la tradition de la passion automobile continue avec notamment les « 12 heures de Sebring ». « La course d’endurance américaine de voitures de sports la plus ancienne » – actuellement sa 66ème édition – est l’endroit où quelques des meilleures courses mondiales de multi classes peuvent être trouvées !

 

Virage par virage

Tracé des 12 heures de Sebring

Le tracé des 12 heures de Sebring est long de 5.95 km avec un total de 17 virages.

Virage 1 : l’initiation

Le premier virage de Sebring vous plonge dans l’esprit avec sa surface en béton ondulé : il est extrêmement bosselé, rapide et en aveugle ! En entrée, restez le plus possible sur la ligne extérieure sans toucher le mur des stands, et plongez dans le point de corde en restant en appui sur les freins. Il est essentiel de maintenir la pression de freinage constante lorsque vous approcherez de l’extrémité du mur intérieur. Si vous y arrivez, vous serez en mesure réaccélérer et de vous diriger vers la section en goudron. Prenez le mal, et vous regarderez, impuissant, votre voiture dériver vers l’extérieur. Donner des à-coups et martelez les freins comme un maniaque ne vous aidera pas toujours à éviter de finir dans la terre et l’herbe. C’est une ligne précise !

Virage 2, 3, 4, 5 : Doucement en entrée doucement en sortie

Juste après le V1, si vous l’avez passé sans trop de soucis, vous allez devoir rapidement évaluer votre vitesse pour la série de virages entrants de la chicane. La clé ici est la facilité, restez une vitesse au-dessus pour garder la voiture stable et éviter un survirage arrière accrocheur. Maintenez un filet constant de gaz, utilisez la suspension pour passer au travers et accélérer sur le grand virage en un mouvement. Conservez trop de vitesse et vous allez sûrement finir par visiter l’herbe à l’extérieur du V5, trop peu et vous perdrez votre élan.

Virage 6, 7 : La grande courbe, et l’épingle vous attend !

Une fois que vous avez passé avec succès le V5 vos aurez de l’espace pour faire un dépassement facile si vous avez conservé un peu plus d’élan que les voitures devant vous. Ici sur la grande courbe l’accélération maximale est essentielle – mais conservez vos sens et préparez-vous pour l’épingle qui vient plus vite que ce que vous pensez. L’épingle de Sebring, comme vous pouvez le voir, l’énorme échappatoire a vu beaucoup de voitures s’envoler inconsciemment comme si les freins n’existaient pas. Cette courte section bétonnée va facilement vous surprendre. Surestimez la zone de freinage et un blocage des roues sera une certitude. C’est une entrée trompeuse et si facile de le prendre mal, même après l’avoir passé des centaines de fois.

Virage 7, 8, 9 : Fangio ! Regarde ces dixièmes d’une seconde chute

Juste sorti de l’épingle nous sommes de retour sur le goudron. La transition doit être prise en compte, un tout petit peu trop d’accélération et vous risquez de perdre l’arrière complètement. Si vous l’avez passé pile comme il faut, vous sentirez un gros boost en pouvant accélérer plus tôt. Le virage court et abrupte V8 peut être passé à fond, mais gardez votre trajectoire aussi droite que possible jusqu’à devoir commencer à émerger droit dans le virage iconique dénommé la courbe Fangio…

Virage 10, 11 : Cunningham et Collier

La prochaine paire de virages serrés est facile à louper, mais exaltant quand vous la franchissez avec succès. L’astuce ici est de freiner un poil plus tôt et avoir assez de dynamisme tout en conservant un minimum d’adhérence latérale pour rester sur le circuit. Évitez de toucher la bordure du vibreur droit du V10, et relâchez progressivement l’accélérateur en atteignant le point de corde du V11, à ce moment-là vous pouvez y allez fort avec une accélération maximale et des changements de rapports rapides vers le V12.

Virage 12 et 13 : Le bon angle

Le virage 12 est plutôt facile, mais surveillez le roulis avant de la voiture durant les passages de vitesse supérieure. Durant ce court moment vous pouvez accélérer et monter en rapport. Le virage en angle droit vous fera payer très cher si la voiture n’est pas bien stabilisée quand vous commencerez à freiner pour le V13. Gardez un œil sur le vibreur extérieur gauche en entrée. Si vous le touchez assez vite, il y a une chance que vous commenciez à avoir du survirage avant même de tourner. Dans le V13, vous voulez le maximum de vitesse de roue libre avec le minimum de freinage. A nouveau, évitez de le vibreur intérieur droit, mais soyez aussi à l’aise que possible : vous voulez maintenir un arc lisse et une vitesse constante de sortie.

Virage 14, 15, 16 : Quel échappatoire ?

La ligne droite Flying Fortress juste après le virage 13 est un bon endroit pour chercher un dépassement propre. Ici, vous allez monter en rapports et tout comme vous devez ralentir dans le V14, une série harmonieuse et graduelle de « S » vous mènera au virage 16. Pour ce dernier virage avant la ligne droit Ullman, vous allez devoir piquer vers l’extérieur sur le côté gauche avant de  prendre le dernier virage à droite à vitesse moyenne. Aidez-vous du vibreur intérieur pour tourner, puis soyez agressif sur l’accélérateur et laissez-vous aller vers le vibreur de sortie à gauche. Gardez en mémoire que la partie extérieur du vibreur est glissante et va vous envoyer dans l’herbe si vous la touchez en accélérant à fond.

Virage 17 : La courbe du coucher de soleil, Hail Mary ou attention à la bosse

Et maintenant pour le grand final, la ligne droite Ullman et la courbe du coucher de soleil. La ligne droite Ullman est une ligne de 870 mètres de vitesse, le meilleur endroit pour avoir une aspiration et dépasser une autre voiture, vous enverra dans le dernier tournant tandis que vous atteindrez la fin de votre dernier rapport.

Connu comme la courbe du coucher de soleil, c’est l’un des plus iconiques virages en sport automobile. Avec ses dalles en béton et son vaste espace ouvert, il se prête à des trajectoires de courses spontanées et créatives, à l’entrée et en sortie, sans oublier des dépassements qui dépassent l’entendement. La clé ici est de comprendre le terrain et de savoir comment gérer ce saut au point de corde : freiner fort et tard dans le virage, en frôlant le premier mur de droite et modulez les freins durant ce qui semble une éternité. Vous devez faciliter le passage du point de corde invisible, en laissant votre intuition vous guider plutôt que de dérouler une chorégraphie mémorisée. Chaque fois que vous prenez le coucher de soleil, c’est une nouvelle expérience à chaque degré et cela vous laisse toujours avec le sentiment que vous pouvez faire mieux, ce qui vous motive à continuer toujours plus !

 

Tracé d’école de Sebring

Le tracé d’école de Sebring est long de 3.22 Km avec un total de 6 virages et utilise la moitié du tracé de 12 heures, ainsi que les mêmes stands et garages.

Virage 2, 3

Le premier virage du tracé école de Sebring est le même que celui des 12 heures, cependant vous devez être bien plus lent dans le V2 et V3 comme ils seront maintenant devenus une paire de virages brusques à droite qui donnent dans le V4, V5 et V6 (Qui sont les même que le V15, V16 et V17 sur le tracé des 12 heures).

 

Sebring Johnson Club

Le tracé du Sebring Johnson Club est long de 2.47 Km avec un total de 11 virages et utilise la partie supérieure du tracé des 12 heures. Il possède ses propres stands et garages alternatifs.

Virage 5, 6

Avec Cunningham et Collier devenant les premiers virages, le tracé Johnson vous donne l’impression d’être complétement sur un autre circuit. La ligne droite Flying Fortress est écourtée et amène dans les nouveaux virages 5 et 6 puis dans le V7 et dans la grande courbe.

 

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